Si le cacao est le principal moteur de la croissance économique du pays, il est aussi malheureusement un des grands fossoyeurs de la forêt ivoirienne. C’est pourquoi, depuis quelques années, la Côte d’Ivoire s’est engagée à produire un cacao ami de sa forêt.
Le secteur du cacao représente 40% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et contribue à hauteur de 15% au Produit intérieur brut (PIB).
En dépit de ces indicateurs de performance, le rendement de la filière reste tributaire de la bonne santé de la forêt ivoirienne. En effet, depuis plus d’un demi-siècle, le pays fait face à une dégradation excessive de son couvert forestier. Le massif forestier est passé de 16 millions d’hectares en 1960 à 3 millions d’hectares en 2018.
L’une des principales causes directes de la déforestation et de la dégradation des forêts est la culture extensive du cacao. Ce produit de spéculation mobilise, à lui seul, environ 2,17 millions d’hectares de forêt. Cette diminution du couvert forestier est de nature à exposer la filière cacao à des pertes de productivité.
CICG/Gouv CI
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