Ce jeudi 30 septembre 2021, à l’Amphithéâtre A du District de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, la Fondation Cœur Vert sensibilise face aux enjeux de la conservation de la biodiversité en Côte d’Ivoire devant nombreux participants dont la jeunesse estudiantine majoritairement représenté.
C’était à l’occasion de la première Journée d’éducation organisée par la Fondation Cœur Vert, en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts, celui de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique.
Cette rencontre s’est déroulée autour du thème : « Engagement bénévole et citoyen de la jeunesse estudiantine pour la conservation de la biodiversité par le reboisement ». Elle a pour objectif, selon Ody Marc Duclos, vice-président de la Fondation Cœur Vert, de faire connaître à la jeunesse ivoirienne les conséquences de la dégradation des forêts, afin de susciter leur participation bénévole pour la reconstitution du couvert forestier national.
Cette journée vise également à informer au moins 400 étudiants sur l’état de la dégradation de la forêt ivoirienne et la politique forestière adoptée par l’Etat. A travers cet événement, il s’agit, en outre, d’encourager la jeunesse à contribuer à la mise en œuvre des modèles d’actions concrètes visant à protéger l’environnement et à reconstituer des espaces forestiers détruits.
Pr Ballo Zié, président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de la cérémonie, a félicité les organisateurs pour cette initiative.
« Toutes nos félicitations à la Fondation Cœur Vert pour cette initiative qui vise à informer la jeunesse estudiantine sur l’état de dégradation de la forêt ivoirienne et de la politique de reconstruction forestière engagée par l’Etat. Mais aussi de la sensibiliser à un partage de bonnes pratiques et susciter la participation citoyenne de chacun à la reconstruction de la biodiversité en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
Quant au colonel Allou Koffi, conseiller technique, représentant le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, il a indiqué que la déforestation est l’une des principales sources d’inquiétudes des autorités ivoiriennes. « De 16 millions d’hectares de forêts dans les années 1960, la Côte d’Ivoire se retrouve aujourd’hui avec moins de 2,5 millions d’hectares », a-t-il déploré. Et d’ajouter : « d’ici à 2030, la pression sur la forêt sera plus forte du fait notamment de la croissance démographique, de l’urbanisation accélérée, de la création de nouvelles zones industrielles et l’exploitation agricole ».
Plusieurs thématiques ont meublé cette journée. Il s’agit, entre autres, de : « Etat de la biodiversité en Côte d’Ivoire », « La politique forestière en Côte d’Ivoire », « L’apport du reboisement dans la lutte contre le changement climatique ». La rencontre prend fin ce vendredi 1er octobre 2021 par une cérémonie de REBOISEMENT.
Assi Nestor/Assayie.net