De Radio Omega
Me Bénéwendé Sankara, engagé auprès de la famille du père de la révolution burkinabé assassiné a assisté, le lundi 11 octobre, à l’ouverture du procès sans sa robe noire d’avocat. « Il y a un pincement au cœur », a-t-il confié avec le sourire.
Me Bénéwendé Sankara, en raison de ses fonctions de ministre, n’est pas autorisé à plaider, mais il assure que les parties civiles sont bien représentées par les ” jeunes loups” de son cabinet. « Je pense que vous serez royalement servis », a-t-il assuré.
Pour Me Sankara, les débats de ce lundi matin sur la mise en place du tribunal démontrent que ce procès « ne sera pas une partie de plaisir ». Mais à la question de savoir s’il est confiant, l’avocat répond : « Si on n’était pas confiants on n’allait pas résister pendant 34 ans ».
Abdoul Fhatave TIEMTORE
Assayie.net