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CGECI ACADEMY 2023|LA CROISSANCE DURABLE DES ENTREPRISES EN AFRIQUE : CAP SUR LA COMPÉTITIVITÉ.

ByAssayie.net

Oct 28, 2023

Ce jeudi 26 octobre 2023,la 11ème édition de la CGECI Academy a ouvert ses portes au palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire, en présence de plusieurs personnalités à savoir SEM. Olusegun OBASANJO, ancien Président de la République Fédérale du Nigéria, SEM. Pedro PIRES, ancien Président du Cap Vert, et SEM. Haile Mariam DESSALEGN, ancien Premier Ministre de la République Fédérale d’Ethiopie. Ils ont réhaussé de leurs présences la cérémonie d’ouverture, aux côtés du Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM. Tiéméko Meyliet KONÉ, du Premier Ministre ivoirien, M. Robert Beugré MAMBÉ, et de plusieurs membres du gouvernement.


Prévue pour deux jours sur le thème « Croissance durable des entreprises en Afrique – Cap sur la compétitivité », la CGECI Academy 2023 a réuni plus de 2 000 participants dont des décideurs des secteurs public et privé, des fondateurs, des dirigeants d’entreprises, et de jeunes entrepreneurs qui contribuent manière significative à la vitalité de l’économie ivoirienne.
Les répercussions de la guerre en Ukraine est l’impersistance de l’inflation à des niveaux élevés, durcissement des politiques, accès limité aux financements, ressources insuffisantes en énergie, perturbations des chaînes d’approvisionnement, tensions géopolitiques impactant les entreprises dans leurs échanges internationaux. Autant d’entraves au dynamisme des entreprises en Côte d’Ivoire, qui justifient de mener la réflexion. Dans un tel contexte, comment les entreprises doivent-elle s’adapter pour assurer leur pérennité ?
À ce propos, M. Ahmed CISSÉ, Président de la CGECI a relevé lors de son discours introductif, la nécessité pour les entreprises d’innover et de se réinventer pour être plus productives et compétitives donc plus résilientes. L’écart entre l’Afrique et d’autres régions du monde telles que l’Asie du Sud-Est, l’Amérique Latine et les Caraïbes, est particulièrement important en ce qui concerne l’environnement des affaires, en l’occurrence la gouvernance, les infrastructures et le capital humain.
À cet effet, il a rappelé le rôle prépondérant joué par SEM. Olusegun OBASANJO dans l’émergence des champions nationaux d’Afrique et le partage de sa vision sur la capacité de l’Afrique à réduire cet écart assez criard, au regard de son potentiel de développement en ces termes:《L’Afrique a besoin de faire émerger ses champions nationaux. Toutefois, il ne revient pas aux autres peuples de le faire à la place des africains. C’est aux hommes d’affaires africains de le faire par eux-mêmes. Nous sommes capables d’avoir des champions nationaux africains dans de nombreux domaines》, a-t-il cité, des propos de l’Homme d’État.
Quant à Monsieur Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, lors de son intervention, il a remercié monsieur le Vice-Président pour ses actions vigoureuses menées sous le bon vouloir du Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, qui accorde une place de choix au secteur privé dans son projet de société, « Pour une Côte d’Ivoire solidaire ». Poursuivant, il a indiqué le rôle primordial du secteur privé dans le développement durable des économies, en raison de sa forte capacité à créer de la richesse et des emplois, tout en préservant les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.
Il a par ailleurs salué le choix de la thématique retenue, qui vient à point nommé, et qui est d’une importance capitale, car elle pose la problématique de la compétitivité comme facteur de croissance durable des entreprises africaines, dans un contexte mondial marqué par des crises à la fois politiques, géopolitiques, sanitaires, sécuritaires et climatiques.
Toutefois, il a tenu, pour conclure, à souligner quatre points qui constituent des défis majeurs, à savoir l’investissement en vue de renforcer l’intégration des entreprises dans les marchés régionaux et continentaux, tels que la ZLECAF (Zone de Libre Échange Continentale et Africaine) ; l’amélioration de la qualité comme outil d’accélération de la consommation industrielle et manufacturière ; le renforcement de la capacité des entreprises à travers l’accompagnement et le financement ; et enfin la digitalisation,les NTIC.

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