1-Bonjour Monsieur, pouvez-vous vous présentez à nous ?
Monsieur, Bonjour ! Je suis WAKILI OLADEPO, Ivoirien, pur produit du cadre de formation ivoirien et aujourd’hui directeur exécutif de Fact Immobilier.
2-Pouvez-vous nous dire, quels sont vos différentes activités principales ?
Fact Immobilier a été créé en fin 2014 et entrée en exploitation début 2015. Fact immobilier a comme pour raison sociale : la gestion de patrimoine, la transaction immobilière, la gestion locative, le lotissement, l’administration de biens immobiliers, la vente de terrain.
3-Comment se porte le secteur de l’immobilier selon vous ?
Faut dire que le secteur immobilier comme dans les pays qui sont en phase de développement, notre pays la Côte d’ivoire, enregistre un boom dans l’immobilier. Le BTP fait partie des activités les plus créateurs d’emploi et qui génère plus de revenu. On peut donc dire que l’immobilier nourrit son homme quand on est organisé, quand on sait où on va, quand on est mieux structuré et quand on arrive à avoir une organisation un peu plus efficace avec des personnes qu’il faut.
4-Depuis combien de temps existez-vous et quels sont en résumé les grands projets que vous avez réalisé depuis votre existence ?
Fact Immobilier fait son petit bonhomme de chemin. Comme je l’ai dit en avant-propos, Fact immobilier a été créé en fin 2014 et nous avons commencé à fonctionner en début 2015, ce qui fait pratiquement 6 ans maintenant que Fact immobilier est en fonction véritable. Parmi nos activités menées, on note : l’administration de plus de 80 résidences aujourd’hui sur l’étendue du district d’Abidjan. Et dans le domaine de la construction, là où Fact immobilier est logé aujourd’hui fait partie des œuvres des productions de FACT IMMOBILIER. Donc nous construisons, plusieurs bâtiments que ce soit à Cocody, Koumassi, Yopougon et j’en passe. Donc nous arrivons à satisfaire au besoin sinon à la demande de nos différents partenaires qui nous sollicite. Mais notre démarche est un peu plus exigeante car nous travaillons d’abord l’acquisition de nos terrains, faut que le terrain ait un ACD. De plus, nous nous assurons que le terrain dont le client vient d’obtenir, s’il n’y a pas antécédent ou de litige.
Ensuite, nous faisons l’étude des terrains pour voir dans quelle mesure est ce qu’on peut édifier un type de bâtiment là où le client nous demande. En plus de cela, on a recours à des architectes qui nous accompagnent dans différents projets. On dispose également d’ingénieurs, de techniciens qui sont les produits de la formation ivoirienne. C’est pourquoi, nous travaillons beaucoup avec des jeunes.
En emploi direct, Fact Immobilier travail avec 15 personnes qui sont déclarés et de façon indirect, nous avons une centaine de personnes avec qui nous travaillons. Voici un peu la présentation que nous avons actuellement.
5-Quel est la particularité de Fact Immobilier ?
La particularité de Fact Immobilier est complexe. Parce que nous travaillons assez avec les jeunes ivoiriens. Secundo, nous voudrons être plus performent que nos prédécesseurs, raison pour laquelle nous ne lessivons pas sûr tout ce qui est démarche en terme d’étude, d’encadrement et surtout bien loger la population.
6-Votre entreprise est-elle en adéquation avec les normes environnementales ainsi qu’avec le développement durable ?
Effectivement, merci pour cet angle-là, lorsque j’ai parlé d’étude, vous voyez nous faisons appel à des professionnels du domaine qui nous accompagnent d’abord là où nous voulons construire, les risques liés à l’environnement, nous tenons compte de tous ces aspects techniques. Mais surtout le bien-être de nos concitoyens.
7-Depuis l’an dernier, nous faisons face à la pandémie de corona virus. Notre question est donc de savoir si cela a eu un réel impact sur votre activité ?
Bien sûr, comme cela a pu secouer tout le monde des affaires. La plus grande difficulté s’est répercutée sur les résidences que nous gérons. Il y a eu beaucoup d’impayés, mais nous avons pu faire face à cette crise auprès de nos clients en leurs permettant d’avoir des échéanciers, des règlements…
8-Monsieur le directeur, quel est le message que vous pouvez lancer à l’Etat de Côte d’Ivoire, à tous vos partenaires ainsi qu’à la jeunesse Ivoirienne ?
Je vais commencer par le cadre légal c’est-à-dire le législateur entre autre l’Etat. C’est de continuer déjà ce qui vient d’être amorcé, il faut qu’il y ait un cadre, que le législateur accompagne les acteurs du métier, un réel accompagnement, car les années antérieures, il y a eu beaucoup de conflit dans le domaine immobilier. Aujourd’hui cela n’est pas totalement éradiqué bien qu’il ait eu des démarches et actions légales qui permettent de mieux régir, mieux encadré le domaine d’activité. Mais il reste toujours des aspects, des détails qui échappent qu’il faut corriger comme le problème des intermédiaires c’est-à-dire les démarcheurs, les démarcheurs qui sont souvent complice avec certains propriétaires ou acquéreurs d’arnaques.
Ensuite permettre à tout ivoiriens et ivoiriennes d’avoir un logement. La politique de logements sociaux, elle est très bonne, mais en amont, il fallait fait une étude, une étude de l’environnement, sur le revenu de la population avant d’engager ce genre de projet.
En ce qui concerne nos confrère, c’est de nous atteler à une meilleure organisation, après l’organisation faut avoir un capital humain qui a un niveau requis pour pouvoir faire éclore nos objectifs, nos rêves.
Dans l’immobilier, les gens viennent juste parce qu’il y a de l’argent, non pas parce qu’on a envie, non parce qu’on sait ou non parce qu’on maitrise le sujet. Mais parce qu’il y a de l’argent dans le domaine, on veut fructifier un business et puis ça se limite à çà, alors non !!! Ailleurs l’immobilier nourrit tout un pays pourquoi pas la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui on a l’impôt foncier, c’est bien, c’est bien réglementé mais au-delà du volet fiscal, faut voir le cadre de l’activité. Comment règlementé, comment permettre aux acteurs du domaine de mieux s’en sortir, de mieux dégager des profits, d’avoir des revenus qui permettrait à tous ceux qui sont impliqués dans la chaine de pouvoir avoir leurs bien-être social.
Voici donc ce que je voulais dire comme mot de fin, et vous remercier pour le temps que vous nous avez accordé.
ASSI NESTOR