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FLEUR ESTHER AKÉ N’GBO INVITÉE PAR L’UNICEF.

ByAssayie.net

Juin 9, 2021

Invitée ce mardi 08 juin 2021 par l’UNICEF en tant que consultante à un séminaire de formation sur la participation des jeunes au processus électoral, la Camarade Fleur Esther Aké M’bo avait à sa charge une dizaine de brillantes jeunes étudiantes.

Lors de leurs échanges, elles ont exprimé l’admiration qu’elles vouaient à son combat, mais n’oseraient pas s’engager plus tard en politique parce que les partis politiques et l’image de la politique ivoirienne ne sont pas très reluisantes.

Les jeunes âgés de 15 à 25 ans représentent un cinquième de la population mondiale. En Côte d’ivoire, 30 % de la population ivoirienne est composée d’adolescents et de jeunes âgés de 10 à 24 ans. Les adolescents et jeunes sont sujets à divers types de privation. En effet beaucoup d’entre eux connaissent la violence et la précarité, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de la santé. Par ailleurs l’engagement civique et sociopolitique des jeunes et des adolescents reste faible, en particulier chez les filles, car elles ont un accès limité à l’information.

En outre, les compétences leur permettant de faire des choix éclairés et de défendre efficacement leurs intérêts sont limitées notamment par :

  • La faiblesse de l’orientation parentale.
  • Les lacunes du système scolaire et le grand nombre d’enfants non scolarisés.
  • L’accès limité, en particulier pour les filles, les jeunes ruraux et les adolescents les plus vulnérables, à l’information via internet.
    Si nos jeunes sont souvent impliqués dans des processus informels, politiquement pertinents, tels que l’activisme ou l’engagement civique, ils ne sont pas toujours formellement représentés dans les institutions politiques nationales telles que les parlements, les municipalités et beaucoup d’entre eux ne participent pas aux élections.

Au-delà des normes sociales culturelles freinant la participation des femmes, les principales raisons évoquées par les filles lors du sondage, sont le manque d’identité, la crainte des fraudes et la violence lors des élections. Les nouvelles électrices (filles -15-24) n’ayant jamais participé ou participant pour la première fois à des élections) sentent quelques fois exclues de l’arène politique car les décisions prises ne prennent pas toujours en compte leurs aspirations. Leur participation est seulement figurative du fait des conflits intergénérationnel souvent visibles au sein des partis politiques.

Voici en substance quelques facteurs liés au manque d’engagement de la jeune fille de 18 à 24 ans dans le processus démocratique.
Nous devons donc travailler à renforcer le leadership des nouvelles électrices (15-24 ans), leurs résilience aux manipulations, aux discours de haine et susciter leurs participation active et pacifique aux élections et repenser une politique nouvelle, plus attrayante, pour nos jeunes frères / sœurs élites de demain, qui représentent l’avenir a-t-elle dit en substance.

MADIBA 1ER