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MARCEL AMON TANOH,APRES SES PROPOS AU STADE FELIX HOUPHOUET BOIGNY , L’EX MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES PRÉSENTE SES EXCUSES AU PRÉSIDENT ALASSANE OUATTARA.

Bysow

Fév 2, 2021

M. Marcel Amon-Tanoh

(…) je reconnais n’avoir pas été totalement fidèle à mon engagement de montrer aux ivoiriens qu’il est possible de faire de la politique différemment, en sachant, malgré nos désaccords, garder le bon ton, sans proférer d’invectives et sans porter de jugements de valeur.

Je pense notamment aux propos que j’ai tenus le 10 octobre 2020, au stade Felix Houphouët-Boigny, envers le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA.

Voter pour un Président, c’est lui confier notre pays à gérer.
Dire qu’il nous le rende, n’est qu’une manière d’exprimer une divergence sur certains aspects de la gestion des affaires publiques, mais en aucun cas de suggérer qu’il n’est pas ivoirien, comme il me revient que beaucoup de mes compatriotes l’auraient compris.
Néanmoins, le fond ne justifiait pas la forme, or la forme l’emporte sur le fond.

J’ai conscience d’avoir profondément heurté le Chef de l’Etat, à qui je tiens à présenter publiquement mes sincères excuses, et à exprimer mes regrets aux ivoiriens.

Cependant, je tiens à rappeler que dès 1993, il y a de cela 28 ans, quelques mois avant le décès du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, j’ai pris fait et cause pour Monsieur Alassane OUATTARA, alors qu’il était Premier Ministre et que beaucoup considéraient déjà qu’il n’était plus fréquentable.
En effet, mon engagement politique a toujours été motivé par la lutte contre l’injustice et les discriminations, de quelques natures quelles soient.
Ce combat, je continuerai à le mener.

C’est la raison pour laquelle je reste convaincu que sans réconciliation nationale, pour cicatriser nos blessures, nous ne pourrons pas mener sereinement ce pays vers une plus grande prospérité, et surtout un partage inclusif de ses richesses.
Je tiens à réaffirmer ma foi en une Côte d’Ivoire plurielle, composée d’hommes et de femmes du Nord, du Sud, du Centre, de l’Est et de l’Ouest, tous enfants de notre beau pays, ayant les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs vis à vis de la Nation.

MADIBA 1ER

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