L’Institut National Démocratique(NDI) et l’ISTC ont organisés ce mardi 29 juin 2021, la première édition de « la foire de lutte contre la désinformation et les discours de haine » à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan Cocody.
Avant la cérémonie Monsieur Alfred DAN MOUSSA, Directeur Général de l’ISTC-Polytechnique à souhaiter le traditionnel akwaba à tous les participants de l’évènement et il a profité pour présenter l’Institution qu’il dirige avant d’ouvrir les activités proprement dites sur la « la foire de lutte contre la désinformation et les discours de haine ».
Quant à monsieur Kevin Adomayakpor, Directeur Résident de l’Institut National Démocratique(NDI), organisateur en chef de l’évènement dit encore avoir en mémoire les évènements assez difficiles passés vécus par la Cote d’Ivoire suite à une désinformation sur les réseaux sociaux. « Cela nous a beaucoup interpelé dans le sens où nous avons depuis février 2020, commencé à accompagner des initiatives de lutte contre la désinformation et les discours de haine. Mais il nous a semblé important de faire cette foire pour montrer la résilience, comment est-ce que les citoyennes et les citoyens ivoiriens luttent quotidiennement contre la désinformation. Parce que c’est vrai qu’avec ce qui s’est passé, nous s’est remis en cause. Donc, nous nous sommes dit qu’il est d’utilité importante que les initiatives soient connues et nous sommes allés chercher toutes les initiatives qui sont appuyées par tous les partenaires, qu’ils soient des initiatives des jeunes eux-mêmes qui sont sur les réseaux sociaux. Nous avons voulu les mettre en valeur à travers cette foire qui permet donc au public mais aux institutions partenaires de découvrir toutes la richesse dynamique qui sont en cours. Donc, vous aurez des initiatives comme des vidéos qui sont sur la toile où les gens font du pack checking via une information, ils essayent de vérifier l’information avant de la diffuser. D’autres acteurs font de l’éducation média. C’est-à-dire, ils essaient de donner une certaine citoyenneté numérique aux gens. On reçoit une vidéo comme on le dit ‘’un sexe steppe’’ est ce que le reflexe est de la partager ? Ce que je peux, je dois essayer de me mettre à la place de la personne dont on montre la nudité. Et quand on est en relation avec quelqu’un, est ce qu’on doit partager ce genre de chose ? Vraiment tout ce qui peut contribuer à ce que les genres soient plus regardant sur la manière dont ils agissent sur les réseaux sociaux. Ce genre de travail aussi fait par différentes organisations. Donc c’est toutes ces initiatives que nous avons réunies pour montrer à la face du monde et des ivoiriens qu’il y a des initiatives qui sont en cours et voir dans quelle mesure cela peut être accompagné pour qu’elle soit généralisée aussi via l’intérieur du pays ou bien un peu partout pour que les jeunes soient vraiment outillés sur l’utilisation des réseaux sociaux. Ça c’est la première phase.
Enfin nous avons la deuxième phase. La deuxième phase a pour particularité, la croissance de la capacité de résilience. Nous étions à quatre initiatives que nous même au niveau du NDI, nous étions en train de soutenir, nous avons ouvert sept initiatives pour que d’autres partenaires se joignent à nous. Donc nous espérons que dans cette seconde phase, nous allons aller au-delà et aussi aller surtout en régions, à l’intérieur du pays où on a vu lors des évènements politiques de la présidentielle, beaucoup de dégâts qui ont été commis à la suite donc de désinformations. Et dans cette seconde phase également, nous allons aussi engager la réflexion avec le ministère sur le cadre légale pour voir dans quelle mesure avoir une stratégie nationale de lutte contre la désinformation qui soit porté par l’institution en charge de ces questions avec les autres partenaires de la régulation pour que tous ensemble nous puissions combattre ce fléau au quotidien et comme nous l’avons dit tous ensemble pour lutter contre la désinformation et les discours de haine.»
ASSI NESTOR