La Banque mondiale a indiqué jeudi 16 septembre, avoir achevé son enquête sur la publication des rapports annuels «Doing Business». Elle déclare que les audits réalisés soulevaient des problèmes éthiques impliquant d’anciens responsables et membres du personnel de la Banque. Parmi eux figure Kristalina Georgieva (photo), actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Selon l’enquête de la Banque mondiale, la patronne du FMI a subi des pressions pour modifier les données relatives à la Chine afin d’améliorer le score de ce pays dans le “Doing business” qui classe les pays selon ma qualité de leur climat d’affaires. Les enquêteurs soulignent « des pressions exercées par la PDG Georgieva et ses conseillers pour apporter des modifications spécifiques aux points de donnés de la Chine dans le but d’améliorer son classement au moment même où le pays devait jouer un rôle clé dans la campagne d’augmentation de capital de la banque».
La directrice du FMI nie tous les faits qui lui sont reprochés. « Je suis fondamentalement en désaccord avec les conclusions et les interprétations de l’enquête en ce qui concerne mon rôle dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale de 2018 », a déclaré Mme Georgieva dans un communiqué. Elle avait été PDG de la Banque mondiale entre janvier 2017 et septembre 2019 avant de passer au FMI.
Assayie.net